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Allez plus loin dans la valorisation des flux de déchets contenant de l’aluminium
TARC vient d’investir dans une nouvelle ligne. L’installation peut désormais récupérer jusqu’à 0,1 mm d’aluminium.

Allez plus loin dans la valorisation des flux de déchets contenant de l’aluminium

Comment créer de la valeur ajoutée avec de la ferraille ? C’est la question que s’est posée Michael Nelissen lors de la transformation du commerce de métaux Werrens à Balen. La réponse ? L’aluminium. En s’intéressant d’abord aux canettes de boissons puis en élargissant les connaissances acquises à d’autres flux d’aluminium, il essaie – sous la nouvelle appellation TARC pour « the aluminium recovery company » – d’aller toujours plus loin. « Chaque problème et élément perturbateur que nous rencontrons sont des nouvelles opportunités », déclare l’administrateur.   

​L’histoire de TARC remonte à 1997. « A l’époque, un transformateur de métaux avait reçu un chargement de canettes contaminées et ne savait pas quoi en faire. Nous avons effectué un premier traitement avant de les livrer à un transformateur à Gand qui s’est finalement tourné vers une fonderie d’aluminium aux Pays-Bas. » Ce fut le point de départ d’une recherche vers plus d’efficience pour traiter les flux d’aluminium et les valoriser au maximum. Une démarche encore ancrée aujourd’hui dans l’entreprise. « Nous avons commencé par un système de tri simple pour pouvoir livrer nous-mêmes l’aluminium sur mesure aux fonderies. Les problèmes que nous avons rencontrés ont été un point de départ pour faire mieux sur la ligne suivante. Plus vite, mieux et sans les perturbations rencontrées auparavant. Les flux d’aluminium deviennent alors de plus en plus complexes. » Même à partir de produits difficilement valorisables comme les tuyaux Alpex (sanitaire), les capsules de café ou les plaquettes de médicament, TARC parvient à récupérer l’aluminium avec sa nouvelle ligne de traitement. 

Même à partir de produits difficilement valorisables comme les tuyaux Alpex (sanitaire), les capsules de café ou les plaquettes de médicament, TARC parvient à récupérer l’aluminium avec sa nouvelle ligne de traitement.

L’automatisation tranquillise

Vingt ans plus tard, le site de Balen compte neuf lignes de tri d’aluminium. Chaque année, 20 000 tonnes y sont traitées. Et l’entreprise ne se repose pas sur ses lauriers. « Nous essayons constamment de réfléchir aux étapes suivantes. Le simple fait de se promener entre les installations et de discuter avec les opérateurs permet d’apprendre beaucoup de choses sur ce qu’on peut améliorer. Pas besoin d’une culture de réunion pour cela. » A quoi ressemblent les améliorations ? Des nouvelles machines et des techniques ont été ajoutées, et le nombre de mouvements sur le site est limité autant que possible. » De l’automatisation, donc. « Elle rend les processus plus simples et gérables. En enlevant un fardeau à chaque fois, le travail devient plus reposant pour nos opérateurs et ils récupèrent davantage de matières premières. »

Des alliages selon les souhaits des clients

Faire la différence sur le marché, c’est ce que fait TARC avec sa spécialité qui lui permet d’accepter les flux les plus difficiles et de gérer les produits finis. « Nous travaillons spécifiquement sur les alliages. Nos produits sont immédiatement utilisables dans les fonderies d’aluminium de toute l’Europe. » Un aspect « local » important pour Michael Nelissen. « Plus vous exportez de matières premières, plus vous devenez vulnérable en tant que continent. J’ai toujours pensé que l’équilibre changerait, qu’il ne faut pas laisser partir les déchets parce qu’on peut en tirer beaucoup de valeur. Il s’agit de devenir plus autosuffisant et de maintenir les connaissances à jour. Le coronavirus et la crise des matières premières qui s’en est suivie nous ont mis devant le fait accompli. L’importateur est en queue de peloton. »

Michael Nelissen : « Nous voulons connecter les lignes entre elles pour créer un processus numérisé et automatisé. »

Poursuivre l’optimisation de l’infrastructure

Dans les années à venir, Michael Nelissen veut mettre TARC plus en avant. « Nous venons d’investir dans une nouvelle ligne et l’objectif est une valorisation maximale de l’aluminium issu notamment des déchets urbains. Cette installation peut récupérer jusqu’à 0,1 mm d’aluminium. Lors des prochaines étapes, nous voulons d’abord optimiser l’infrastructure existante. Nous voulons connecter les lignes entre elles pour créer un processus numérisé et automatisé et faire d’un produit brut contaminé un beau produit net. » Le second point d’amélioration concerne la sécurité et le confort au travail des collaborateurs. « Ces dernières années, nous avons évolué à un rythme fulgurant grâce à une équipe de collaborateurs soudée. On ne peut créer cela que par une écoute attentive, en trouvant des moyens de s’entraider. En tant qu’entreprise, nous faisons partie d’un ensemble plus vaste. Il faut assumer cette part de responsabilité envers les collaborateurs, mais aussi envers l’environnement. Près de 3 000 panneaux solaires sont installés sur le toit et ont un rendement de 1,2 MWh. Idéalement, il faudra ajouter une éolienne pour couvrir 100% de notre énergie. »   

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